Histoires de Paris

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Histoires d'église

Les églises sièges des confréries

Les églises sièges des confréries, étaient, chaque fois,des espaces de solidarités pour la plupart des métiers

 

Les confréries étaient l’espace de solidarité d’abord entre les membres d’un métier. Avec le temps, elles devinrent un espace où se retrouvaient les maîtres et apprentis de chacun des métiers. 

Installées dans une chapelle des églises parisiennes, les confréries faisaient dire des messes importantes lors de la fête de leur saint patron ou lors des grands moments de la corporation.

 

La localisation des églises sièges des confréries

Suivant le type de métier, on pouvait retrouver des lieux communs pour ces confréries. 

Trois groupes majeurs se répartissaient sur l’ensemble de la rive droite, mais aussi l’île de la Cité : Les fèvres, les ouvriers du textile et de la construction

Pour les métiers de l’alimentation, on les trouvait sur une diagonale partant du bourg Saint Germain, rive gauche à Saint Nicolas des Champs, en passant par le Marais et l’Île de la Cité. 

 

églises sièges des confréries
les églises sièges des confréries – par Histoires-de-Paris.fr

 

Quelques églises hébergeaient de nombreuses confréries. 

C’est principalement le cas de l’église du Saint Sépulcre où on retrouvait les vinaigriers, les fondeurs mouleurs, les taillandiers, les chaudronniers, les menuisiers, les miroitiers, les vanniers, les teinturiers et les chapeliers. 

L’église des Saints Innocents, Saint Eustache, les Grands Augustins étaient également le siège de nombreuses confréries. 

 

Toutefois, de nombreuses églises pouvaient héberger une seule confrérie

Ainsi, dans tout le Paris médiéval, on pouvait trouver des chapelles de confrérie.

 

Toutes les églises étaient potentiellement concernées. 

En effet, pas seulement les paroisses étaient habitées par les confréries. En effet, on pouvait en trouver dans les chapelles des hôpitaux, des monastères… Notre Dame et la Sainte Chapelle étaient aussi mises à contribution. 

 

Enfin, deux métiers avaient eu l’autorisation de se bâtir leur propre église

  • les orfèvres à Saint Eloi des orfèvres,
  • Les ménétriers à Saint Julien des ménétriers.

 

Sources bibliographiques : 

  • Lespinasse, René de. Les métiers et corporations de la ville de Paris : XIVe-XVIIIe siècles 1886-1897.

 

 

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