Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Vies de travail

Les forces de sécurité au XVIIIe siècle

Les forces de sécurité au XVIIIe siècle avaient un pouvoir considérable en ville, et sur toute la population.

 

Le lieutenant de police, figure parisienne s’il en est.

Le lieutenant de police avait un pouvoir considérable à Paris. C’était lui qui était chargé de l’ensemble des opérations de police et de la justice des délits. La durée des emprisonnements était à sa discrétion.

Il pouvait aussi intervenir pour protéger des membres de familles importantes et très bien installées en ville. A noter que dans leur grande majorité, les pendus appartenaient aux classes populaires de Paris.

Afin de contrôler la prostitution, la police faisait enlever 300 à 400 prostituées, qu’elle envoyait à Bicêtre ou à l’Hôpital.

La police passait également souvent sous silence les accidents mais aussi les suicides.

 

Le guet surveillait Paris la nuit

Le guet permettait de veiller à la sécurité de la ville au cours de la nuit. Aussi, aidé de 200 à 300 mouchards, il battait le pavé la nuit pour identifier et suivre les personnes suspectes.

Cette police s’élevait à 1 500 hommes de métier. En effet, le guet n’était plus bourgeois à cette date et recrutait. C’était souvent les gens du guet qui repéraient les malfrats, colporteurs et prostituées.

 

Les espions

La ville de Paris était recouverte d’espions. Partout, on risquait d’être entendu. Ces espions de police changeaient chaque jour d’uniforme afin de pouvoir se fondre dans la masse. Il pouvait ainsi porter une fois l’épée et le voile, la tenue de rabbin et celle d’un spadassin… Evidemment, les cafés étaient de formidables lieux d’espionnage.

Cette abondance a renforcé la légèreté des discussions et leurs banalités. Chacun se méfie de l’autre.

Ces mouchards visaient surtout à identifier d’éventuels meurtres mais surtout chassaient colporteurs. Ils permettaient également de prévenir de mouvement d’humeur.

 

La pompe prévenait des incendies

Au cours du XVIIIe siècle, Paris connut plusieurs incendies : le Chambre des comptes en 1737, l’Hôtel Dieu en 1737 et 1772, le pont au change en 1746, la foire Saint Germain en 1760, l’Opéra en 1763, le Palais en 1776…

Installée à la fin du XVIIIe siècle, la pompe était un service visant à prévenir les incendies. Dès les premiers signaux de feu, les pompiers arrivaient et intervenaient gratuitement. Ce système remplaça l’ancien. En effet, auparavant c’était les particuliers chez qui le feu se déclarait qui devait s’acquitter d’une amende. Si bien, que dans la plupart des cas, ils cherchaient à l’éteindre eux même. Le feu se propageait alors sur toute la maison et le quartier.

 

Sources bibliographiques :

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