Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires d'art

Les grands noms du Boulevard du Temple

Les grands noms du Boulevard du Temple, comédiens et directeurs au cœur de la renommée de cette grande épopée parisienne

 

Les grandes heures de l’histoire s’appuient sur des grands acteurs, mais aussi sur des grands auteurs et directeurs. Découvrons les grands noms du Boulevard du Temple

 

Les pionniers :

Trois comédiens forains quittèrent les foires dans les années 1760. Bien leur à pris. En effet, celles-ci étaient sur le déclin et surtout, elles présentaient un inconvénient majeur : elles n’étaient ouvertes chacune que quelques semaines par an. Ces trois comédiens firent le pari de s’installer à demeure à proximité d’une promenade devenant à la mode : le Boulevard du Temple

 

Nicollet Le Grimacier Audinot
Fils d’un arlequin de la troupe de Gaudon se lança dans les spectacles de fantoccini, dans une baraque en bois : la salle des Grands danseurs

En 1767, il fit jouer un scène un singe, n’hésitant pas à l’utiliser pour remplacer un acteur malade.

Sa salle se développa grâce à l’auteur à succès du moment : Taconnet

Assis sur une chaine, le Grimacier passait l’essentiel de son spectacle à faire… des grimaces. Toutefois, il disposait d’un registre qui faisait rire alors et finissait toujours par une grimace de supplique.

Après avoir construit sa baraque, il la vendit à un marionnettiste mais continuer à jouer.

Ancien membre d’une société de théâtre italien et après avoir voulu son établissement à la foire Saint Germain, il lança sur le Boulevard du Temple sa salle : l’Ambigu Comique.

Flirtant quelque fois avec le scandale, il attira l’attention du clergé et de l’Opéra… ce qui lui coûta 12 000 livres par an.

 

Bobèche et Galimafré, les stars du Boulevard du Temple lors du premier empire

Sous Napoléon, Paris courait sur le Boulevard du Temple voir deux saltimbanques : Bobèche et Galimafré.

L’un était déguisé avec un chapeau à corne et le second portait le costume normand.

Ils finirent leurs aventures parisiennes en 1814, après avoir pris les armes pour défendre Paris.

 

Debureau, le dernier grand mime du Boulevard du Temple

Dans les années 1840, Debureau fut l’homme-orchestre de la salle des Funambules. En bon héritier des danseurs de corde, il parcourait la scène avec ses mimes divers et variés. C’est simple, il faisait tout dans la salle : acteur, auteur, décorateur, maître de ballet…

Son fils reprit la suite après sa mort. Toutefois, il ne fit que le dernier tour de piste avant la fermeture définitive du Boulevard du Temple en 1862, pour laisser la place à la future place de la République.

 

Sources bibliographiques :

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