Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Vies de travail

Les marchands forains de la première moitié du XVIIIe siècle

Les marchands forains de la première moitié du XVIIIe siècle, à Saint Laurent, vendaient des produits simples de la vie courante aux parisiens

 

Sur décision du Conseil de 1727, le Chapitre de Saint Lazare devait publier les baux de la foire Saint Laurent. Ainsi, nous avons une idée des heureux détenteurs de loges au milieu du XVIIIe siècle.

 

Tout d’abord, les baux étaient attribués à des personnes physiques. Ces dernières pouvaient être présent seules ou en association.

 

Quelquefois, la profession était indiquée dans cette déclaration. Voici quelques unes qui ressortent :

 

Alimentation Aménagement de la maison Vêtement et ornements Equipement de la maison
Limonadier

Pâtissier

Tonnelier

Marchand de bières

Pain d’épicier

Epicier

Magasin de riz

Menuisier

Charpentier

 

Mercier 

Lingères

Poupelière

Poupelière

Bijoutière

Joalliers

Droguiste

Marchands de cristaux

Marchand de moulinet

Faïencier

Vannier

Paulmier

Miroitier

Tourneur

Eventailliste

 

 

Grâce à ces déclarations, nous pouvons faire revivre plusieurs vendeurs. Ainsi, Jean Baptiste de Lesle, était installé entre 1726 et 1729 au 5 rue de la Lingerie. Il fut ensuite remplacé par sa veuve, Suzanne Millet en 1728. Ils avaient pour voisins, Claude Picquet au 6 et Nicolas Antoine, le Jeunehomme au 7.

En parallèle, Pierre Dubois occupait le 2 et le 7, rue princesse, à proximité de Charles de la Fresnaye au 8 et Jean Darsay au 9.

Hommes et femmes pouvaient  détenir une loge. Souvent la succession d’un marchand est reprise par sa veuve qui poursuivait son activité. Nombres d’entre eux disposaient de plusieurs loges à proximité, ou donnant sur les rues adjacentes.

 

Ainsi à partir de la description des ces activités, on perçoit que les vendeurs qui se rendaient alors à la foire Saint Laurent, s’adressaient principalement à la vie quotidienne des parisiens.

 

Sources bibliographiques :

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