Les allées du Parc Monceau furent organisées pour la promenade de la haute société à pied voire en voiture…

 

Totalement remanié au XIXe siècle, au cours du Second Empire, le Parc Monceau se voulait être le lieu de promenade pour la haute société s’installant alors dans ce quartier.

Alors même que dans le jardin du duc de Chartres, on cheminait dans les curiosités, le Parc Monceau se voulait être une promenade plus organisée.

 

Des allées carrossables

On pouvait relier en voiture à cheval les entrées sur le boulevard Malesherbes avec celle de la rue de Messine par une voie carrossable de 15 mètres de largeur. On y a même rajouté des candélabres à gaz.

En outre, une allée fait la ceinture du parc, permettant d’accéder aux habitations situées en bordure.

Afin de faciliter l’écoulement des eaux, on installa en 1861 deux égouts, un dans chacune des grandes allées du parc. Ils vont ensuite rejoindre les égouts publics du boulevard Malesherbes et de la rue de Courcelles.

 

Alors que les chemins du jardin du duc de Chartres étaient en terre, on préféra pour le Parc Monceau sabler des avenues plus larges. Plus facile ainsi d’y faire passer des voitures à cheval utilisées par les aristocrates du Second Empire. Plus simple également pour le promeneur à pied s’y rendant avec ses chaussures de ville (tout comme celles sportives des sportifs de nos jours)

 

Le nom des allées du Parc Monceau

L’allée parallèle au boulevard de Courcelles, reliant les entrées du boulevard Malesherbes à celle de l’avenue Hoche est dédiée à la comtesse de Ségur. Elle prit ce nom en 1978, alors même qu’elle était dédiée auparavant à Velasquez.

L’autre allée principale, nord – sud, porte, elle, le nom de Ferdousi, en hommage au poëte persan. Elle lui est dédiée depuis 1935.

Enfin, l’allée circulaire s’appelle l’allée Jacques Garnerin, pour son tronçon sud-est, en hommage au premier parachutiste de l’histoire.

 

Sources bibliographiques :

• Joanne, Adolphe. Paris illustré en 1870 et 1875 : guide de l’étranger et du parisien. Hachette. Paris. 1875 
• Le Moniteur du 12 janvier 1861 
• Le Siècle du 6 décembre 1861