L’architecture des regards de Belleville est principalement sommaire et rustique, privilégiant la maçonnerie et les pierres.

 

Les regards étaient des petites constructions installées sur la colline de Belleville pour contrôler les installations souterraines. En effet, après avoir pénétrée dans une première couche sableuse, l’eau de pluie croisait une couche imperméable. Ainsi, en installant des pierrées pour la récolter et des galeries souterraines pour la transporter, les parisiens du Moyen Age purent l’utiliser pour leurs besoins.

Les regards devaient permettre de contrôler les installations à tout moment.

 

Des petites installations en pierre.

Qu’ils soient disparus ou encore debout, les regards de Belleville avaient l’aspect d’une petite maison, entièrement maçonnée, les murs comme le toit.

Elles étaient dépourvues de grandes fenêtres. Ainsi, le regard Saint Martin, dispose de toutes petites ouvertures, qui ne doivent pas laisser beaucoup de lumière. Le regard de la Roquette a également une petite ouverture, au dessus de la porte.

 

 

La plupart du temps : une forme rectangulaire, avec un petit toit sur un pignon

Ces regards avaient un plan simple, avec une forme rectangulaire.

Ils étaient donc très rustiques et permettaient d’accéder à l’intérieur à un bassin. Suivant les cas, il fallait descendre quelques marches pour le rejoindre.

A noter que l’ancien regard des Cascades était lui en forme de carré, un peu plus haut.

 

Le regard de la lanterne : une architecture à part pour les regards de Belleville

Contrairement aux autres regards de Belleville, le regard de la Lanterne, situé près de la place des Fêtes, a une forme ronde.

Cette petite bâtisse est protégée par un toit en coupole, est surplombé par un petit lanternon.

A l’intérieur, un escalier en vis permet de rejoindre le bassin de captage de la source.

 

Sources bibliographiques :

• Le blog Plateau au hassard, consulté le 15 avril 2018
• Blog ‘Le piéton de Paris’, consulté le 15 avril 2018
• Belgrand, Eugène. Les travaux souterrains de Paris. T3. 1877.