Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de parc

Le bassin du fer à cheval de Saint Cloud

Le bassin du fer à cheval de Saint Cloud, une belle et grande fontaine au pied de l’ancien château, côté sud.

 

Ce bassin située sur le côté sud de l’emplacement du château, en léger contrebas, est le dernier aménagement à cette place. En effet, plusieurs dispositions l’ont précédé.

En effet, le domaine de Saint Cloud connut pendant son histoire d’une grande diversité d’aménagement, au fil des envies de ses propriétaires.

 

Le bassin par Jules Hardouin Mansart à la fin des années 1690

Dans les dernières années du XVIIe siècle, le domaine de Saint Cloud évolue encore. Cette fois-ci c’est l’architecte Jules Hardouin Mansart qui est à la manoeuvre et qui revoit l’aménagement des lieux. 

A cette époque, le domaine doit aller vers davantage de fastes et de splendeurs. 

Aussi, l’architecte dessine les deux rampes d’accès sur les côtés. Les fontaines sont également rajoutées.

Toutefois, une partie de cet ensemble est supprimée à la fin du XVIIIe siècle. Il faudra attendre 1900 et l’action de l’architecte  Alfred Leclerc pour que le bassin retrouve sa totalité.

 

Pour permettre à l’eau de s’écouler, Jules Hardouin Mansart avait détourné l’approvisionnement en eau du château. En effet, le jardin devient alors encore plus gourmand en eau.

 

Le miroir d’eau par Antoine Le Pautre en 1675

Cet espace appelé bassin des Cygnes devait permettre de faire refléter la belle façade du château de Saint Cloud, remanié par Monsieur, frère de Louis XIV. 

Il était très vaste. D’une forme d’un arc de cercle, allant vers l’extérieur, il était accessible à l’aide d’un petit escalier menant à son centre.

De nombreuses statues, montée sur un piédestal entouraient l’ensemble

 

Le premier bassin des Gondi

A l’époque des Gondi, les premiers grands propriétaires qui aménagèrent le parc de Saint Cloud, un premier bassin avait été creusé à cet endroit.

Tout autour, un parterre de jardin à la française occupait l’espace. 

 

Sources bibliographiques : 

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