Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires au détour d'une rue

Le boulevard du Temple durant la Restauration

Le boulevard du Temple durant la Restauration s’assagit et se recentre autour des funambules et des danseurs de cordes.

 

Des théâtres davantage contrôlés : le temps retrouvé des funambules.

Avec la Restauration, les privilèges du théâtre reviennent et les libertés que le boulevard du Temple avait connues sont rognées. Cela se traduisit par un plus grand contrôle dans le choix des directeurs des différents établissements.

Dans ce contexte, après l’incendie de sa salle, l’Ambigu comique du quitter cet axe pour rejoindre le boulevard Saint Martin.

 

Sur le boulevard du Temple durant la Restauration revinrent les funambules. Il s’agissait d’abord de danseurs de corde, qui certes tentés par le vaudeville, profitaient de certaines tolérances.

 

Arrivée de deux grands théâtres :

A proximité de l’ancienne salle des Variétés amusantes, un nouvel établissement s’ouvrit dans les années de Restauration : le Panorama dramatique. On donna au directeur de nombreux privilèges : drame, comédie, vaudeville… Une seule condition fut donnée : ne pas faire jouer plus de 2 acteurs en scènes.

Dans cette salle, dont le rideau était fait de glaces, se produisirent nombre d’acteurs de l’époque : Tautin, Bertin, Malchior, Dubier, Gauthier, Vautrain mais aussi mesdames Langens, Gobert, Mercier…

En 1826, après l’incendie de son ancien théâtre dans le faubourg du Temple, le Cirque Olympique arriva sur le boulevard du Temple, à proximité de l’Ambigu comique. Il remplaça en réalité nombre de petits établissements : cafés chinois et du Périgord, le théâtre de la Malaga, les ombres chinoises, d’Hurpie, le théâtre des Troubadours…

Au Cirque Olympique, on jouait des pantomimes avec des chevaux et d’autres animaux : chèvres, éléphants, singes…

 

Un boulevard qui s’assagit avant de se retrouver au cœur de la tempête.

De son côté, le boulevard du temple sous Restauration avait également changé d’aspect. Fini les petits fossés. Finis les saltimbanques qui déambulaient sur le pavé. Fini les grosses caisses. Toutefois, ce calme ne dura que pendant le temps de la Restauration. Pendant la révolution de 1830, il se retrouva au centre des évènements.

 

Sources bibliographiques :

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