Histoires de Paris

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Vies de travail

Les cabaretiers et taverniers au XVIe siècle

Les cabaretiers et taverniers au XVIe siècle : des marchands essentiels dans la vie quotidienne des parisiens

 

Commerçants et détaillants de vin, ils faisaient, comme on l’imagine, l’objet d’une forte surveillance des pouvoirs publics déjà au XVIe siècle.

Tout d’abord, pour des raisons fiscales, en lien avec les impôts prélevés sur la vente d’alcool, mais aussi pour des raisons de salubrité publique.

 

La différence entre une cabaret et une taverne

En voici une première question !

Les cabaretiers vendaient du vin à l’assiette tandis que les taverniers le faisaient au pot.

Vendre à l’assiette signifiait commercialiser du vin en détail, en accompagnement d’un repas, sur une table, avec des couverts et des assiettes.

Vendre au pot, c’était moins formel, au comptoir ou sur une table.

Nous avons ici en quelque sorte déjà notre nuance entre les restaurants et les bars.

 

 

Les cabaretiers du XVIe siècle

Les cabaretiers étaient les héritiers des cuisiniers oyers du Moyen Age. Ces derniers étaient devenus rôtisseurs au XVe siècle, puis cabaretiers aux XVIe siècle. Ils ne deviendront restaurateurs qu’à compter du XVIIIe siècle.

Les statuts de la corporation avaient été revus en 1599. Pour devenir maître, il fallait comme spécialité pouvoir réaliser des noces, festins et banquets tant dans leur propre cabaret qu’ailleurs.

Au XVIe siècle, la vie des parisiens était très liée à ces cabarets. Nombre de ces établissements se trouvaient comptés dans la littérature.

 

 

Les taverniers du XVIe siècle

Les tavernes étaient des endroits, un peu comme dans nos bars, où on venait acheter du vin. On n’y mangeait pas. Si on voulait un repas, il fallait aller au cabaret.

Franklin n’évoque pas les statuts des taverniers. Et pourtant, alors que le métier était libre au Moyen Age, une réglementation s’installe à la fin du XVIe siècle.

Ainsi, les marchands de vin ou les taverniers disposaient de leurs propres organisations. Ils voulurent même intégrer les prestigieux Six Corps au XVIIIe siècle, sans y arriver toutefois.

 

 

Sources bibliographiques :

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