Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Sources

Les Enigmes des rues de Paris par Edouard Fournier

Les Enigmes des rues de Paris par Edouard Fournier : un recueil d’anecdotes sur des quartiers et leurs noms.

Venu d’Orléans, Edouard Fournier arrive à Paris au moment du début des travaux d’Haussmann. Déjà, dans son Paris démoli, il s’intéresse aux anecdotes qui font l’histoire de Paris, telle qu’on la véhicule alors.

Quelques années plus tard, en 1856, Edouard Fournier publie un nouveau recueil : les Enigmes des rues de Paris.

Découvrons ensemble cet ouvrage, qui nous sert largement de sources pour des articles.

Une histoire d’anecdotes

Tout d’abord, dans les Enigmes des rues de Paris, c’est d’abord des anecdotes que comptent Fournier. Mais attention, il ne s’agit pas de petites histoires, mais plutôt des récits expliquant la particularité d’un lieu et l’origine de son nom. Grâce à Fournier, on comprend davantage pourquoi telle rue ou tel lieu porte ce nom…

Ainsi, chaque chapitre constitue un récit, regroupant ces anecdotes.

Une promenade par quartiers

Souvent les chapitres sont organisés au fil des quartiers évoqués par Edouard Fournier.

Après un premier chapitre en figure d’exception (qui en suivant le cours de l’égout médiéval présenté comme une rivière souterraine de Paris, en partant de la Bastille pour suivre le Marais et rejoindre la Seine après les Champs Elysées), Fournier démarre par le quartier de la place des Victoires (meurtre au bout de la rue des Petits Champs lors de la Saint Barthélémy, anecdotes des rues autour de la place).

Ensuite, nous nous attardons autour du Louvre, en particulier certaines parties des constructions (Jardin de l’Infante, les pavillons de Rohan et de Lesdiguières), pour aller ensuite au milieu des Champs Elysées (le Carré Marigny).

Nous passons ensuite sur la rive gauche avec la rue Jacob et la rue des Cordiers à côté de la Sorbonne.

Près des Halles, nous revenons sur la Colonne Médicis et des histoires de l’Hôtel de Soissons (palais de Catherine de Médicis qui fut ensuite utilisé comme salle de jeux).

A la fin de l’ouvrage, nous découvrons le bois de Boulogne avec le petit Ranelagh et le pré Catalan

Les étymologies des noms

Au fil de son ouvrage, Fournier propose de nombreuses histoires autour de l’origine des noms. Nous trouvons par exemple celle du mot Fiacre.

Fournier indique également des histoires autour du nom de certaines rues : rue Villedo, rue Charlot, rue de la Michodière….

Pour finir, l’historien évoque l’étymologie de certains mots utilisés dans l’argot des gamins de Paris.

Ambiances et lieux mystérieux

Avec Fournier, nous nous attardons également sur les bruits des rues lors de Carnaval. Il évoque aussi l’histoire de la morgue et cette habitude parisienne de laisser filer des bougies sur la Seine lors de la perte d’un proche.

Fournier revient également sur l’histoire des Variétés amusantes où jouait un grand Arlequin dans les années révolutionnaire, mais aussi sur celle de Jean Robert, le marchand de cirage saltimbanque du Grand Siècle.

C’est également l’occasion de revenir sur certaines façades et les explications de statuaires : le loup qui surveille la cour d’honneur des Invalides, la carpe qui orne l’abside de Saint Germain l’Auxerrois et les couleuvres dans la rue du Mail.

Sources bibliographiques

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