Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de Seine

Les lampadaires des ponts

Les lampadaires des ponts pour éclairer la Seine et le passage, tout en beauté mais avec une grande diversité

 

Les lanternes du XIXe siècle, des formats récurrents au centre de Paris

Tout d’abord, le format que l’on retrouve le plus à Paris : la lanterne avec un capuchon, au sommet d’une colonne légèrement torsadée. Elle est placée sur le trottoir.

On la retrouve sur les ponts d’Arcole, Louis Philippe, de l’Archevêché, au change, saint Michel, Notre Dame, Tolbiac, Sully, Marie.

 

Ensuite, vient la lanterne couronnée surplombant une colonne élégante aux motifs végétaux. Elle aussi se rencontre souvent au centre de Paris : pont royal, des arts, saint Louis, au double, petit pont.

 

Enfin, on peut admirer des lanternes plus uniques sur le pont Notre Dame, avec leurs arrêtes franches et un chapeau. A la Tournelle,  elles ont une forme presque de boule et sont coiffé d’un beau capuchon.

 

Les boules des ponts de l’ouest

Plus moderne que les lanternes du XIXe siècle, des boules en haut de colonnes simples sont situées sur plusieurs ponts de l’ouest parisien : Mirabeau, Iéna, Debilly, Alma et aux Invalides.

 

Les lampadaires surplombant la chaussée

Pour les ponts de la périphérie de la ville, le choix de la luminosité est tout autre : au-dessus de la chaussée. On peut les observer sur le pont national, le pont du Garigliano, Charles de Gaulle et Grenelle.

 

Des ponts mélangeant deux styles de lampadaires

Tout d’abord, sur les ponts Marie et Notre Dame, aux côté des lanternes à capuchon classique, d’autres lanternes ont été édifiées cette fois-ci sur le parapet, au-dessus des piles.

 

Ensuite, le pont de Bercy présente des lampes suspendues sous la partie viaduc utilisée par le métro et des lanternes. Sur le trottoir, on retrouve la lanterne couronnée habituelle.

A noter que le pont de Bir Hakeim ne porte que les lampes suspendues sous le viaduc du métro.

 

Enfin, sur le pont national, les lampadaires au-dessus de la chaussée ont été rejoints par ceux classiques du tramway en 2011.

 

Les lampadaires des ponts remarquables

Pour faire rayonner le pont Alexandre III, des candélabres magnifiques y ont été installés à sa construction.

Les plus majestueux sont ceux des amours, à proximité des pylônes. A la base de la colonne, des amours réalisés par Henri Désiré Gauquié dansent, marchant sur des brochets, carpes, crabes… Un globe central, entouré par quatre autres plus petits rayonnent au-dessus.

Les autres lampadaires sont plus petits, avec trois globes. A la base de la colonne, on peut retrouver alternativement les symboles de la République française, de Paris et de la Russie.

 

De leurs côtés, les lampadaires du pont neuf ont été installés au milieu du XIXe siècle, sous l’impulsion de Victor Baltard. Ces lumières s’inspirent de l’ambiance des eaux, avec à la base 4 figures de Neptune, alternant avec des dauphins. La colonne reprend des motifs végétaux et aboutit à une lanterne couronnée.

 

Enfin, pour éclairer le pont du Carrousel, on installa des réverbères télescopiques en 1946. Ce système conçu par Raymond Subes permet de faire monter les lampes à 20 mètres. Le jour elles redescendent à 13 mètres.

 

 

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