Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Repères

La lumière extérieure, une lutte contre l’insécurité ?

La lumière extérieure, une lutte contre l’insécurité ? Dans les périodes de crise, obligatoire pour le guet !

 

Pour lutter contre l’insécurité, il faut mettre de la lumière dans le noir ? Ce sentiment fut longtemps en vogue à Paris, notamment au Moyen-Age. Mais en même temps, personne n’était près à y mettre le prix.

 

La nuit parisienne au Moyen-Age

Au cours des siècles du Moyen-Age, l’activité à Paris se faisait le jour. Aussi, après que les cloches aient sonné neuf heures, le gare-fou passait dans les rues, avec sa cloche. Tout le monde s’enfermait chez soi. Le couvre-feu était déclaré.

Personne n’osait s’aventurer dans les rues. Tout d’abord, pour des raisons de propreté. Les rues n’étaient pas aussi propres qu’elles le sont aujourd’hui. Aucun trottoir ! La chaussée était envahie de boue, généré par les saletés de la ville : les animaux qui y passaient tous les jours, les immondices jetées à partir des fenêtres.

Aussi, s’aventurer dans les rues et rester propre relevait de la gageure. Même le jour, on faisait appel à des services pour retirer les boues sur les vêtements. Alors la nuit, imaginez la situation !

Ensuite, les petites rues avec leur labyrinthe étaient des lieux propices à des embuscades pour des brigands.

Pour veiller, le guet patrouillait dans la ville.

 

Les périodes de guerre

Au Moyen Age, certaines périodes furent très dures sur le plan de la sécurité. En effet, au début du règne de Louis XI, au XVe siècle, les forces liguées bourguignonnes, bretonnes menaçaient le roi. Il avait fait appel à des mercenaires venus d’Italie pour se protéger.

Cependant à quelques moments les soldats n’avaient pas de solde. Ils avançaient dans la rue et tendaient des embuscades. Rapidement, le guet refusa de sortir de peur de se faire attaquer.

Pour qu’ils retournent à leurs patrouilles, on proposa d’allumer des feux dans les carrefours. Avec la lumière, on se disait qu’il serait difficile de réaliser de nouvelles embuscades.

 

Sources bibliographiques :

 

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