Le regard de la Roquette
Le regard de la Roquette, sommet des canalisations construites pour alimenter en eau Saint Antoine des champs et la Roquette
Entre deux niveaux, entre les rues des Cascades et de la Mare, on peut apercevoir le regard de la Roquette dans la traversée d’un immeuble.
Le captage des eaux vers la Roquette et Saint Antoine des champs
Existant déjà en 1429, ce regard permettait de contrôler les galeries souterraines alimentant l’aqueduc de la Roquette.
Cette installation alimentait en eau la fontaine de la Roquette tout d’abord, plus au sud et enfin l’abbaye de Saint Antoine des Champs.
Une installation d’abord voulue par les religieuses de Saint Antoine des Champs
Dans un premier temps, ces installations alimentaient exclusivement en eau l’abbaye située au Moyen Age à l’extérieur de la ville, au-delà de la porte Saint Antoine et de la Bastille. Comme Saint Martin des champs, ces religieuses avaient choisi de d’approvisionner directement en eau à partir de la colline de Belleville.
La reprise par un chancelier du roi Henri III
En 1575, Philippe Huraut, comte de Cheverny s’installe dans le domaine de la Roquette. Cet emplacement se situait sur le passage de l’aqueduc de Saint Antoine des champs.
Il en profite pour racheter l’installation à l’abbaye de Saint Antoine. C’est ainsi qu’il la fait restaurer. Les eaux se déversent alors dans une nouvelle fontaine, celle de la Roquette.
Le regard de la Roquette actuel date de cette époque. Il porta sur son fronton les armes de la famille de Cheverny.
Sources bibliographiques :
- Le blog Plateau au hassard, consulté le 15 avril 2018
- Blog ‘Le piéton de Paris’, consulté le 15 avril 2018