Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires au détour d'une rue

Les regards souterrains de Belleville

Les regards souterrains de Belleville permettent encore aujourd’hui d’accéder aux galeries à la place des anciens bâtiments où passaient les eaux.

 

Malgré l’arrêt de l’utilisation des installations souterraines des eaux de Belleville, certains regards construits à l’origine pour les surveiller furent détruits. On laissa toutefois l’accès au bassin souterrain.

 

Voici quelques exemples !

 

Les installation de l’aqueduc Saint Louis

Le regard Saint Louis est situé sous les immeubles des 165 et 167 de la rue de Belleville. Placé au sommet des installations de l’aqueduc Saint Louis, il était la propriété des hospices de Paris, garantissant jusqu’en 1833 l’approvisionnement en eau de l’hôpital.

 

Non loin, on trouvait le regard du chaudron ! Cette installation se situe au 6, rue de la Palestine, dans la cour de l’immeuble.

Un peu plus haut, dans la rue des Solitaires, au numéro 44, se dressait le regard de la Planchette.

 

Ensuite, les galeries souterraines se poursuivaient descendant la rue de Belleville et la rue Rebeval. Ainsi, les eaux se déversaient dans le réservoir de l’Hôpital Saint Antoine.

 

Les installations du grand aqueduc de Belleville

Sous la rue de la Mare, on trouve plusieurs regards souterrains :

Au niveau des 42 et 44 de la rue, se trouve le regard de la Chambrette.

Ensuite, un peu plus bas, il y a le regard de la Planchette, au 33.

Enfin, le regard du zouave finit le dispositif au niveau du 11 de la rue.

Toutes ces installations permettaient de contrôler le bon écoulement des eaux dans les galeries, avant de mener à l’aqueduc en tant que tel.

 

Les eaux s’écoulaient ensuite dans les galeries passant sous la rue de la Mare et rejoignant le bas de Ménilmontant, en continuant dans la rue Oberkampf.

 

Un système qui n’est plus utilisé aujourd’hui

Ce sont maintenant globalement des vestiges d’un ancien temps. En effet, dans la plupart des cas, les eaux de Belleville sont renvoyées vers les égouts non loin de leur lieu de captage.

Ainsi, cette eau, considérée comme de mauvaise qualité, fait surtout partie de l’histoire de l’approvisionnement d’une ville.

 

Sources bibliographiques :

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