Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires au détour d'une rue

La Société parisienne de construction de Vélo

La Société parisienne de construction de Vélo produisait cycles et auto au 10 de l’avenue de la Grande Armée

 

En dehors des spécialistes de l’histoire qui connait la Société parisienne de construction de vélo ? Et pourtant, cette entreprise ayant pignon sur rue au 10 de l’avenue de la Grande Armée, fit partie des quatre grands constructeurs de vélo français à la fin du XIXe siècle.

 

La fondation et la construction de vélocipèdes.

La Société parisienne de construction de vélo fut fondée par M. Reynard en 1876. On la trouve vite mise à l’honneur. En effet, lors de l’Exposition Universelle de 1878, elle fut primée avec un diplôme d’honneur.

Les vélos étaient vraiment parisiens ! Difficile à imaginer aujourd’hui, mais au 10 de l’avenue de la Grande Armée, on avait installé des ateliers de manufacture. Il faut dire qu’alors le quartier des Ternes était un vaste atelier autour du vélo et de l’automobile.

Enfin, avec cette création en 1876, le journal spécialisé du vélo à l’époque, l’Industrie vélocipédique, la considère comme la plus ancienne. Devant Clément, Truffault

 

La diversification vers les voitures

Comme de nombreux industriels du quartier, la Société parisienne de construction de vélo, après avoir maîtrisé la fabrication de cycles, tente de se diversifier vers les automobiles.

Ainsi, en 1894, on inscrit au départ de la course automobile Paris Rouen une voiture construite par la Société parisienne. L’automobile a alors quatre places.

Deux ans plus tard, c’est sur la course Paris Marseille Paris que des voitures de cette entreprise se lancent.

Construites en partenariat avec le motoriste Benz, dont la Société parisienne avait une licence, ces voitures étaient propulsées à l’aide de pétrole.

 

Malheureusement la Société parisienne de construction de vélo ne survécut pas beaucoup du XXe siècle. En effet, malgré la vente de 400 copies de sa fameuse Victoria, l’entreprise ferme ses portes en 1903

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