Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires au détour d'une rue

Le stade Bergeyre

Le stade Bergeyre, construit lors de la Première Guerre mondiale et lieu de match des Jeux Olympiques de 1924.

 

Au début des années 1910, seuls le pied et les coteaux de la Butte Bergeyre étaient construits. On se gardait bien alors d’installer des édifices sur la colline, dont le sol était si instable. En effet, les galeries des mines qui y avaient été creusées, n’avaient été que partiellement comblées. Aussi, les risques d’effondrement étaient réels.

Toutefois, en 1914, le Sporting Club de Vaugirard profita de l’occasion.  Son président, Gaston Sigrand, acheta des terrains sur la butte.

Il fallut alors se lancer dans l’aventure de terrassement de ce lieu, encore vierge de toute construction.

Au moment de l’inauguration en 1918, on décida de dédier le lieu à un jeune joueur de rugby, Robert Bergeyre, un des premiers tombés sous le feu de la Première Guerre Mondiale en août 1914.

 

Les installations du stade qui servirent aux Jeux Olympiques

Au début du siècle, les stades n’étaient pas des grandes tribunes qui entouraient le terrain. En effet, c’était souvent un grand terrain de sport, avec une grande tribune. Le stade Bergeyre disposait lui d’une grande tribune, ainsi qu’une petite sur le côté, avec une douzaine de rangs.

Il pouvait à l’époque accueillir jusqu’à 20 000 personnes. De ce fait, le lieu accueillit des grandes compétitions nationales d’alors : championnat de rugby, finales de Coupe de France de Football… L’Equipe de France y rencontra des compétiteurs étrangers.

Les lieux servirent également pour quelques matchs des Jeux Olympiques de 1924.

Cependant, le stade Bergeyre ne dura que peu de temps. En effet, il fut démoli en 1926 car son entretien nécessitant de nombreux travaux. Les lieux furent vendus à Charles Pélissier, qui en fit un lotissement.

 

Sources bibliographiques :

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