Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de quartier

La barrière d’Italie

A la barrière d’Italie venaient nombre de chiffonniers, de militaires, de brasseurs et autres petites gens…

 

Chiffonniers, blanchisseuses, militaires… les habitués de la barrière d’Italie

A la barrière d’Italie, le visiteur était attiré par le bal d’Hervé. La musique n’était certes pas très forte mais elle entraînait les blanchisseuses qui y venaient. Il fallait ici s’accommoder de la salle qui restait sale et les tables couvertes d’ordures. Toutefois, tous les soirs, le lieu était plein. Ici on venait pour boire et chanter… le reste n’avait pas d’importance.

 

A proximité, se tenait le Cheval blanc. L’hygiène de cette guinguette ne se distinguait pas de sa voisine. Cependant, les habitués y étaient différents : c’était le QG de militaires.

Les jours de beaux temps, on voyait dehors des chiffonniers trinquant entre eux et profitant du vin d’Argenteuil.

 

Les inspecteurs de police venaient quelques fois se poster à la barrière d’Italie surveiller cette population. Un soir par exemple, un peintre en bâtiment qui avait bu avançait sur les lieux, avec une femme à son bras. Toutefois, cette année-là, en 1830, il était interdit pour les prostituées de se montrer en public. Aussi, elle fut arrêtée. Le peintre voulut la défense mais il fut lui aussi emmené en prison.

 

Ce fut par la barrière d’Italie que Napoléon rentra dans Paris à son retour d’exil en 1815. A cette date, Louis XVIII sortait à l’autre bout de la ville : barrière de Clichy.

 

La barrière des Deux moulins

La barrière était située entre la Seine et celle d’Italie, après celle de la Gare. Elle restait toutefois peu fréquentée, principalement par les militaires qui gardaient l’enceinte.

En continuant le long de l’enceinte, on pouvait rejoindre la barrière Croulebarbe, où la Bièvre rentrait dans Paris.

 

La barrière de l’Oursine ou de la Glacière, lieu de détente des brasseurs

Les brasseurs se retrouvaient à la barrière de l’Oursine et plus précisément à la guinguette le Père de famille.

Le Vainqueur était un établissement situé à proximité. Deux habituées se faisaient souvent remarquées : la grosse Mariette et Julie l’efflanquée. Avec leurs farces, elles amusaient les brasseurs qui venaient.

 

Sources bibliographiques :

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