Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de parc

Les grilles du Parc Monceau

Les grilles du Parc Monceau : dorées, grandioses, elles symbolisent le parc et la magnificence du quartier…

 

Du Parc Monceau, on connait bien sûr la célèbre rotonde, sa naumachie (ce bassin entouré de sa colonnade) et bien sûr les grilles dorées. Partons à la découverte de ces grilles !

 

Les nouvelles entrées du Parc Monceau à la suite de sa restauration en 1861

Dés la rénovation du Parc Monceau en 1861, on décida que l’entrée principale au Parc Monceau se ferait sur le boulevard de Courcelles, au niveau de la rotonde.

On prévu également deux autres entrées pour les voitures à cheval : sur la rue de Courcelles, donnant ensuite sur l’avenue Hoche et la place de l’Etoile, et sur le boulevard Malesherbes.

 

On rajouta également trois entrées secondaires :

  • sur le boulevard de Courcelles, en face de la rue de Prony,
  • Avenue de Messine
  • Sur une nouvelle voie, la rue Rembrandt aboutissant à la rue de Courcelles

 

Description des grilles des grandes portes

Cinq portes percent la grille de la rue de Courcelles : une grande est placée au centre. On trouve ensuite deux autres sur les côtés pour les voitures, puis encore deux supplémentaires pour les piétons. A chaque fois, les portes sont séparées par des pilastres respectant l’ordre ionique. On illustra les panneaux avec des motifs tortillés et on surmonta les bandeaux avec des cartouches encadrés de festons.

 

Installation des grilles du Parc Monceau

On installa ces magnifiques grilles quelques mois après la réouverture officielle du Parc Monceau après sa restauration en 1861. En effet, ce ne fut qu’au début de 1862 que les parisiens purent admirer les belles grilles du parc.

Deux modèles furent retenus. Le premier était très simple, pour faire la séparation entre la bande de jardin devant les habitations. En revanche, on orna avec beaucoup plus de détail les grilles situées sur le boulevard de Courcelles. Ainsi, on préféra un soubassement à hauteur d’appui et on travailla avec beaucoup d’attention les ornementations. Ces dernières visaient à simuler à distance des pilastres

 

 

Sources bibliographiques :

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