Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires d'immeubles

L’immeuble Lavirotte du 29 avenue Rapp

L’immeuble Lavirotte où l’art nouveau reprend toutes les types de décor pour être sexuellement très suggestif

 

Ici au 29 avenue Rapp, Jules Lavirotte signe son plus beau chef d’oeuvre : l’immeuble Lavirotte. 

Edifié en 1901 et lauréat du concours des façades de la ville de Paris cette même année, cet immeuble fait partie d’un des plus photographiés de Paris

 

La porte vaginale

Avec Jules Lavirotte, les références sexuelles sont régulières. En effet, certains voient dans les colonnes de l’Hôtel Monttessuy des phallus. D’autres distinguent dans la porte principale de l’immeuble Lavirotte un sexe féminin avec ses ornements de pierre entourant l’antre.

En tout état de cause, les vitres de la porte reprennent des fantaisies importantes. 

 

Différents niveaux de l’édifice

Comme pour l’immeuble du 3 square Rapp, Jules Lavirotte joue avec les matériaux de construction pour les différents niveaux. En bas, une fois encore, la pierre de taille est de rigueur. Elle cède ensuite la place à d’autres pierres plus foncées au-dessus du balcon du second étage. 

Enfin, on retrouve largement la tuile sur les deux derniers niveaux. 

 

Le grès flammé d’Alexandre Bigot 

Sur cette façade, Jules Lavirotte fait une fois encore appel à son céramiste préféré : Alexandre Bigot. Il signe les grès flammés sur les hauteurs mais aussi au dessus des fenêtres du rez de chaussée. 

 

En tout état de cause, cet immeuble montre l’extravagance de cette période avec l’usage de toutes les formes de décors possibles : fleurs, animaux, motifs, personnage.  Ainsi, cet art nouveau s’inscrit totalement dans un style antiacadémique des toutes premières années du XXe siècle. 

 

Sources bibliographiques : 

 

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