Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires d'immeubles

L’atelier de Georges Antoine Rochegrosse

L’atelier de Georges Antoine Rochegrosse, peintre orientaliste qui vécut entre Alger en hiver et Paris en été

 

Georges Antoine Rochegrosse était un peintre de la fin du XIXe siècle. Il fut formée à l’Académie Julian et l’Ecole des Beaux Arts de Paris

 

Une enfance à cotoyer les grands artistes de son temps

Fils d’Elise Marie Bourotte et de Jules Jean Baptiste Rochegrosse, il nait en 1859. Toutefois, il perd son père en 1874. Sa mère se remarie ensuite, avec un poète Théodore de Banville. 

Ce dernier recevait beaucoup de monde. Aussi, le jeune Georges Antoine croisa souvent chez lui Verlaine, Mallarmé, Rimbaud, Hugo, Flaubert…

 

La formation du peintre

C’est auprès d’Alfred Dehodencq qu’il fait ses première armes, avant de rejoindre l’académie Jullian.

En 1882, il entame son tour d’Europe. 

A ses débuts, la peinture d’histoire l’intéresse tout particulièrement. Il s’essaie aussi au symbolisme. En Algérie, il rencontre sa femme, qui devient aussi sa muse : Marie Leblon. Le couple s’installa ensuite à la Cité Chaptal, dans le bâtiment qui deviendra ensuite le Grand Guignol.

 

Une vie entre l’Algérie et Paris

A partir de 1900, le couple s’installe dans la banlieue d’Alger, à El Biar. C’est principalement en hiver qu’il y vit. En complément, il passe ses été à Paris. 

A cette époque, qu’il est devenu entièrement un peintre orientaliste, actif dans la société qui représente le genre.

En 1920, son épouse meurt d’une maladie nosocomiale, contractée à l’hôpital d’Alger. Ses tableaux sont ensuite plus pessimistes et plus religieux.

Enfin, il meurt à Alger en 1937.

 

L’architecture de l’atelier de Georges Antoine Rochegrosse

Cette bâtisse du 63 boulevard Berthier s’éleve sur 2 niveaux. C’est au premier étage que la grande verrière illumine l’intérieur. Là, le peinte peut avoir la lumière dont il a besoin.

On peut admirer les carreaux de la verrière sur le dessous, permettant de limiter la force du soleil. 

A noter que cette maison fut aussi la demeure de Preston Sturges, homme de cinéma des Etats Unis.

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