Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de quartier

Les barrières du Sud Est de Paris

Les barrières du Sud Est de Paris,des lieux plutôt déserts où seuls les habitants vivant à proximité venaient

 

La barrière de la Santé

A la barrière de la Santé, se tenait une seule guinguette. Le bal s’y tenait alors dans un petit jardin arboré. Là venaient ouvriers, soldats, invalides, vétérans, charbonniers, forts de la halle, commissionnaires…

Quand on continuait le boulevard vers le sud, on pouvait rejoindre ensuite le Grand Saint Marcel. Guinguette à deux entrées, elle accueillait des ouvriers venus se détendre au jeu de Siam. Ici pas de femme ! Pas de danse ! Mais de nombreux ivrognes croisaient des proches des pensionnaires de l’hôpital Sainte Anne.

 

La barrière d’Arcueil ou Saint Jacques

Les bals étaient donnés au Sauvage et attiraient foule d’ouvriers et de militaires. A proximité se dressait le Petit Bacchus. Les filles y venaient de temps en temps en robe blanche.

Ici, au XIXe siècle, de nombreux condamnés à mort furent exécutés à proximité du mur.

 

La barrière d’Enfer ouvrait la route vers le sud.

Au Grand Salon, on dansait tous les dimanches et lundis. A proximité, à la Petite Chaumière venaient les marchands des environs. Enfin, un café restaurant simple complétait l’offre de restauration des lieux.

L’entrée des catacombes se trouvait dans ces lieux. La barrière y était magnifique et ouvrait la route menant à Orléans.

C’était ici que les bœufs achetés au marché de Sceaux entraient en ville. Enfin au milieu du XIXe siècle, les joueurs de boules y trouvère un havre de paix, dans une des contre allées, après avoir été chassés des Champs Elysées.

 

La barrière de Montrouge

Les lieux étaient animés à la fois par les ivrognes repoussés par les cabarets de la rue de la Gaieté d’une part et les familles des défunts enterrés au cimetière du Montparnasse. On y enterrait là au XIXe siècle également des suppliciés et des personnes décédées dans les hospices.

 

Sources bibliographiques :

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