Livre des métiers au Moyen Age d’Etienne Boileau
Le livre des métiers d’Etienne Boileau stabilisa règles et règlements, au XIIIe siècle, des métiers parisiens et des corporations médiévales
Les métiers parisiens organisés et réglementés au XIIIe siècle
Dans le Paris du XIIIe siècle, les métiers sont très codifiés et organisés.
Suivant leurs catégories, ils dépendaient du roi, du prévôt ou d’un seigneur local.
Leur localisation leur donnait des droits. Par exemple, les boulangers de Paris pouvaient vendre le pain en boutique en semaine alors que les boulangers extérieurs devaient attendre les jours de marché.
Souvent, l’exercice d’un métier nécessitait son achat, après une période d’apprentissage défini précisément.
Taxes et impôts sur les artisans et marchands du Moyen Age
Suivant le métier, les taxes et les impôts étaient différents avec des niveaux et des modes de collecte distincts.
Certains métiers comme les orfèvres pouvaient être dispensés du guet (taxe pour la surveillance de la ville la nuit)…
Qui était Etienne Boileau ?
Etienne Boileau (1200 – 1270) fut prévôt de Paris de 1261 à 1271, nommé par Saint Louis. Il fit rédiger les coutumes et règlements des métiers de Paris dans un seul livre en 1268 appelé plus tard le livre des métiers.
Fait chevalier au milieu du XIIIe siècle, il aurait participé à la croisade de 1248 avec Saint Louis et aurait partagé sa captivité en 1250. Il dut pour sa libération s’acquitter d’une rançon personnelle de 200 livres d’or (réunie en partie grâce au revenu d’une maison qu’il possédait près de Saint Germain l’Auxerrois)
Originaire d’Orléans, il fut également prévôt de cette ville avant de venir à Paris.
Le livre des métiers fut conservé au Châtelet et publié seulement au XIXe siècle.
Sources bibliographiques :