Histoires de Paris

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Histoires d'art

Yvette Guilbert par Toulouse Lautrec

Yvette Guilbert par Toulouse Lautrec : la chanteuse des cafés concert des années 1890 sous l’œil du peintre !

 

Grand amateur des cafés concert, Henri de Toulouse Lautrec suivi régulièrement des personnalités de son temps. Il laissa de nombreux dessins et tableaux, dont certains restèrent bien célèbre. C’est le cas d’Yvette Guilbert, chanteuse et star parisienne à la fin du XIXe siècle.

 

 

Qui était Yvette Guilbert ?

Comme le rapporte Gustave Geffroy, le café concert apportait la possibilité à la « foule ouvrière » et la « foule bureaucrate et commerçante » de trouver de la gaieté, des illuminations.

Comme elle le disait elle-même, elle était « timide à la ville et audacieuse à la scène ».

Après une formation d’art dramatique et quelques essais au théâtre, elle découvre le café concert à la fin des années 1880. Ses débuts sont difficiles mais elle parvient à jouer dans les lieux à la mode : le Divan japonais, puis l’Eldorado

Cependant, c’est après une tournée en Belgique, qu’elle trouve véritablement le succès au Moulin Rouge.

La decennie 1890 est celle de sa gloire dans les cafés concert parisiens. En effet, elle se retire en 1900 pour se consacrer ensuite à des concerts en Europe et en Amérique du nord.

 

 

Les représentations d’Yvette Guilbert par Toulouse Lautrec

Comme on le sait, Toulouse Lautrec aimait dessiner les personnalités qu’il suivait. C’était le cas d’Yvette Guilbert. On peut trouver nombre de ces œuvres dans les ressources numérique de l’Institut National de l’Histoire de l’Art.

Guilbert, c’était comme Bruant, une artiste qui affichait un répertoire très propulaire. Elle évoquait ses amours plus ou moins tarifées, ses rêves et ses désirs. Le tout avec un verbe affirmé. De quoi plaire bien sûr à Lautrec. 

Quand elle attire véritablement l’attention du peintre, Yvette Guilbert avait déjà quitté le Moulin rouge, pour le Divan japonais. Son portrait chantant “Linger, Longer, Loo” en 1894 la pose, souriant, avec ses immenses gants noirs. 

Ainsi, Lautrec insistait sur différentes positions que prenaient cette grande artiste du Paris de la Belle Epoque.  On peut la voir saluer le public et apprécier ses applaudissements. Il insiste également sur ses sourires et l’expression de son visage.

 

Sources bibliographiques :