Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Vies de travail

Les couturières

Les couturières étaient les ouvrières chargées de la confection des vêtements de chaque jour des parisiennes.

 

Des ouvrières indépendantes au Moyen Age

Au Moyen Age, c’était aux tailleurs d’habits de confectionner les vêtements. A côté de cette profession essentiellement masculine, on pouvait trouver alors quelques femmes qui se chargeaient des travaux de couture. Toutefois, elles n’étaient pas organisées en métier 

Travaillant en dehors du contrôle des tailleurs, elles profitèrent du développement de la bourgeoisie parisienne. Il faut dire que les premiers étaient surtout intéressés par les nobles commandes. 

 

L’organisation d’une nouvelle profession à la fin du XVIIe siècle

C’est au XVIIe siècle, que les couturières bénéficièrent de leurs premiers statuts. A partir de 1675, les conditions suivantes s’appliquent pour ce métier : 

  • 3 ans d’apprentissage
  • 3 ans de compagnonnage, 
  • chef d’oeuvre et droits,
  • 6 jurées élues pour deux ans à la fête de la Sainte Trinité.

 

Les couturières produisaient alors robes de chambres, jupes, justaucorps, manteaux, camisoles… Bref, elles habillaient les femmes ! Seules les robes leur échappaient.

 

Sous le patronage de Saint Louis, la confrérie était installée à l’église des Grands Augustins avant de déménager à Saint Gervais. 

 

Les couturières furent fortement frappées par les créations des offices : 33 000 livres pour l’union des jurées au début des années 1690. 

En 1745, on leur réclame 40 000 livres. Toutefois, la corporation ne paye pas arguant les difficultés du quotidien et la présence d’ouvrières indépendantes qui venaient les concurrencer. 

 

Sources bibliographiques : 

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