Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de parc

Le lac du hameau de la reine

Le lac du hameau de la reine : alimenté par de l’eau apportée par de très nombreuses conduites souterraines !

 

Au centre du hameau de la reine, un magnifique étang ! Ce lac donne véritablement un cachet splendide à cet ensemble, renforçant le caractère bucolique du lieu.

 

Les rivières du lac

Ce lac était alimenté par deux sources, tombant dans des grottes cachées sous les buissons. Deux petites rivières descendaient dans la pelouse pour rejoindre le bassin.

Ensuite, du lac ressortaient deux autres ruisseaux. L’un était comme un bras de rivière et le second permettait de faire tourner la roue du moulin.

 

Au tout début, l’eau était fournie par le bassin du Trèfle, alimentant déjà le jardin anglais. Cependant, le débit n’était pas suffisant. Aussi, on fit venir de Chèvreloup de l’eau pour le compléter.

Entre 1784 et 1789, la plaine fut sans cesse travaillée afin d’y apporter les très nombreuses conduites souterraines nécessaire à l’apport en eau pour le domaine.

 

Une véritable pêcherie

Le lac avait été peuplé de 2 349 carpes et 26 brochets. Pour les nourrir, on leur jetait du pain pour une somme estimée de 950 livres par an.

Afin d’agrémenter la promenade, une barque en bois de chêne, peinte en gris, était amarrée au pied de la Tour de Marlborough. Elle pouvait servir aussi pour la pêche. Ainsi, les délices de la proximité de la nature étaient complets au hameau, à proximité de la laiterie, de la ferme… et des nombreux bois.

 

Les chemins pour venir au hameau de la reine

Pour rejoindre le lac, deux chemins avaient été aménagés. Le premier passait sous les bois, longeant l’allée de Saint Antoine, près du moulin. Ce dernier se dévoilait à la toute fin, comme une impression de surprise.

L’autre chemin suivait le bois des onze arpents par la hauteur. Il donnait sur l’ensemble du hameau. Une percée dans la futaie derrière, donnait l’impression que le petit clocher du village de Saint Antoine du Buisson en faisait partie.

 

Sources bibliographiques :

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