Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de quartier

La barrière de Montparnasse

La barrière de Montparnasse était l’équivalente de la celle de Belleville, au sud de Paris. Toujours vivante !

 

La barrière la plus vivante du sud de Paris

Les dimanches, la barrière de Montparnasse attirait autant de monde que la Courtille (Belleville). Ici on venait profiter du bon vin et de la détente.

En sortant de la barrière, le parisien avait alors deux premiers choix de guinguettes :

  • A gauche, la chambre des députés,
  • A droite, la chambre des pairs.

Ici, au début du XIXe siècle, le vin se vendait entre 4 et 6 sous. Ainsi, les chiffonniers  venaient boire avec leurs compagnes.

Ces deux guinguettes n’étaient pas les seules du lieu : le Bon coin, le Temple de Bacchus, le Gagne Petit, le Réveille matin, les Deux Noyers, le Père Bourgeon…

Enfin, les restaurants n’étaient pas en reste : le Veau qui tête, le Grand Salon d’Apollon…

 

La Chaumière et Denoyers, des institutions de la barrière de Montparnasse

Dans cet ensemble, le Jardin de la Chaumière était un lieu à part. Ici point de chiffonnier. L’endroit attirait la bonne société. Les demoiselles s’y rendaient pour profiter du bal. Pendant les danses, les discussions s’engageaient, portés par les jeunes gens.

 

Denoyers était aussi une institution des lieux, avec son restaurant, au Jardin de la Gaieté. Comme à la Courtille, on y venait pour danser, fumer, profiter de la vie. Dans le salon, les femmes du boulevard comptaient parmi les habituées, discutant avec des militaires. A proximité, le visiteur pouvait déguster également des galettes au Moulin de Beurre.

Les restaurants continuaient, ensuite, vers la barrière du Maine : le Jardin d’amour, le Père la Chaussée, le Terrier des Lapins du Midi…

 

La barrière du Maine

Proche de celle de Montparnasse, la barrière du Maine profitait de son renom et de son activité avec de nombreuses guinguettes. La Californie était l’une des plus fameuses.

Ici la barrière à proprement parler était constitué de deux bâtiments signés par Le Doux.

 

 

Sources bibliographiques :

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