Les barrières Poissonnière et Rochechouart
Les barrières Poissonnière et Rochechouart ne disposaient d’aucun bâtiment d’octroi lors de leur construction. Elles étaient des endroits où l’on se cachait
La barrière Poissonnière et les petites maisons cachées
Ici toutes les maisons étaient en rouge. Nombre d’entre elles hébergeaient alors des marchands de vin : la Maison rustique, Trois vignerons connus, le Grand cerf, Sainte Geneviève, le Lancier français…
Certaines de ces maisons conservaient le souvenir des habitudes cachées de grands seigneurs du XVIIIe siècle. Ils y vivaient là une double vie, avec des filles d’Opéra.
Claude Nicolas Le Doux ne réalisa pas le monument de la barrière Poissonnière. Ce fut, en effet, en 1838 ou 1839 qu’on construisit un bâtiment dans ce qu’on appelait officiellement la barrière du Télégraphe.
Enfin, au milieu du XIXe siècle, on commença à construire l’Hôpital de Lariboisière à proximité.
La barrière Rochechouart avec ses brocanteurs
Le pêcheur napolitain, le Petit Ramponeau… Voici quelques marchands de vin de la barrière Rochechouart qui travaillaient alors à proximité de brocanteurs et marchands d’habits.
Cette barrière devait son nom à une ancienne abbesse de Montmartre, Marguerite de Rochechouart de Montpipeau, décédée en 1727. Ici point de monument réalisé par Le Doux. Il fallut également attendre 1826 pour qu’on y construise un bâtiment destiné à héberger les contrôleurs de l’octroi.
La route qui sortait de Paris par la barrière Rochechouart conduisait au village de Clignancourt.
Sources bibliographiques :
- Promenade à tous les bals publics de Paris, barrières et guiguettes de cette capitale. 1830
- Delvau, Alfred. Histoire anecdotique des barrières de Paris