Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de litterature

Les Halles du Ventre de Paris d’Emile Zola

La vie marchande des Halles est millénaire. Plongeons y ! Retrouvons nos classiques : les Halles d’Emile Zola

Réveil des Halles
Le réveil des Halles, illustration du théâtre illustré. Crédit : BNF

 

 

Les Halles de Paris, c’est plus d’un millénaire d’histoires, de ventes, de marchandages, de vies…

 

En 1858, après de plusieurs années au bagne de Cayenne, Florent revient à Paris et découvrent les nouvelles halles centrales de Paris, construites peu de temps auparavant par Victor Baltard. Suivons le dans sa découverte du quartier :

Zola décrit les halles comme un étalage de marchandises et de richesses mais aussi de grande pauvreté.

On découvre la lutte entre les “gros” et les “maigres” pour reprendre la description de Claude Lantier, un des membres des Rougon Macquart. Les marchandises sont nombreuses, convoitées. Chaque matin, c’est le flux des livreurs, des forts des Halles. Chaque jour, on remplit les boutiques. Mais à chaque instant on compte son argent.

On retrouve aux Halles d’abord les fruits et légumes des maraîchers autour de Paris : on arrive aux Halles sur le charriot de Madame François, maraîchère à Nanterre. Et puis toutes les productions agricoles de France  y sont présentes aussi : les beurres de Bretagne et de Normandie, les pêches de Montreuil et de Provence, les bries et les Roquefort…

La vie aux Halles, c’est aussi une vie de quartier : tout le monde se connaît, tout le monde s’épie. A la moindre alerte, on n’hésite pas à dénoncer ses voisins à la police du 2e empire. Parmi ces personnages, on peut citer madame Saget, vieille dame du quartier, qui vit de ses commérages auprès des marchandes du quartier (et qui lorsque cela ne marche pas doit se résoudre à prendre en cachette les restes des dîners servis à la table de l’empereur Napoléon III).

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