Les ateliers de peintre du boulevard Berthier

Les ateliers de peintre du boulevard Berthier, pour récupérer la lumière du soleil d’après midi près du mur.

 

Pas facile d’imaginer qu’ici sur le boulevard Berthier, portion du boulevard des Maréchaux entre les portes de Champerret et d’Asnières que de nombreux peintres y avaient installé leurs pinceaux et pupitres à la fin du XIXe siècle. 

 

Des peintres à la recherche de la lumière

Lorsqu’on regarde de près, les ateliers de peintres du boulevard Berthier sont tous alignés sur un seul trottoir : du côté des impairs. De cette manière, ils avaient une exposition Nord Ouest, favorable pour récupérer la lumière de l’après midi et de la fin de journée. 

En outre, ces ateliers disposaient de très grandes ouvertures vitrées, aussi larges que hautes permettant de capter le plus possible de lumière. Dans de nombreux cas, ces baies vitrées étaient installées tout en haut.

Il faut aussi s’imaginer que la configuration des lieux à l’époque n’était pas totalement la même qu’aujourd’hui. En effet, de l’autre côté du boulevard et dans l’espace le séparant de l’actuel périphérique, s’élevait la fortification de Paris. 

 

Les peintres du boulevard Berthier

Le boulevard Berthier attira des peintres entre les années 1880 et 1920 globalement. Ils étaient majoritairement formés à l’Ecole des Beaux Arts de Paris, fréquentant le salon de Paris et la vie artistique de la capitale. 

Suivant les artistes, ils préféraient les portraits (féminin de préférence mais pas uniquement pour répondre à des commandes), les paysages. Certains étaient aussi illustrateurs et graveurs.

 

Les architectures des ateliers de peintre du boulevard Berthier

En dehors de quelques cas où il s’agissait de véritables hôtels particuliers, les ateliers de peintres privilégiaient des bâtisses de 2 à 3 niveaux. Suivant les cas, ils n’étaient pas large. 

Dans la plupart des cas, ils disposaient de ces larges fenêtres qu’on peut encore voir, souvent en hauteur. Aussi, la hauteur des niveaux était très pratique, privilégiant le lieu vitré. 

Ces édifices donnaient principalement sur la rue, même si certains disposaient de leur porte cochère permettant l’accès à une cour. 

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