Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de quartier

La barrière de Clichy

La barrière de Clichy conduisait au village des Batignolles et attirait principalement les ouvriers du Roule.

 

La barrière de Clichy fut le théâtre de l’invasion de Paris de 1814 et l’entrée dans la Restauration

Les lieux étaient imposants : un bâtiment à deux péristyles de six colonnes.

On y trouvait dans les années 1830 des maisons neuves et les guinguettes y étaient en grand nombre. Ici se donnaient rendez-vous alors les ouvriers du quartier du Roule et des charbonniers. Ils profitaient en effet du Père Lathuile et d’un restaurant appelé les Batignolles.

Les lieux amenaient vers le village des Batignolles où se retrouvait la bourgeoisie parisienne pendant l’été. Le voyageur qui continuait ensuite rejoignait le village de Clichy.

Cette barrière était également un lieu de duels.

 

Les lieux furent le théâtre d’une défense des parisiens lorsque les prussiens et les russes arrivèrent devant la ville le 28 mars 1814. Le monument de la place de Clichy rappelle aujourd’hui cette bataille.

Quelques jours plus tard, la barrière de Clichy vit l’entrée du duc de Berry annonçant la Restauration et l’arrivée prochaine de Louis XVIII. Ce fut également par-là que partit en fuite le même Louis XVIII au moment où Napoléon faisait son retour triomphal, ouvrant les 100 jours.

 

La barrière Blanche et les Porcherons

Proche de la barrière de Montmartre, la barrière Blanche était souvent déserte. On y trouvait toutefois au début du XIXe siècle, quelques restaurants : le Grand Salon, la Dame Blanche, le Grand jardin des acacias et les Deux berceaux.

Ici passaient les visiteurs du cimetière de Montmartre.

La barrière était organisée autour d’un monument avec trois arcades au rez-de-chaussée. Initialement appelée barrière de la Croix Blanche, elle menait au village des Porcherons, où s’étaient installés de nombreux cabarets.

 

La barrière de la Réforme vécut juste le temps de la Seconde République.

Située entre la barrière de Clichy et Monceau, elle fut éphémère. Elle porta le nom d’un cri entendu lors de la révolution de 1848.  Ici aucun bâtiment ne fut édifié

 

Sources bibliographiques :

%d