Lettre #17 – Juillet 2018 : le commerce sur la Seine
La lettre d’Histoires-de-Paris.fr
Juillet 2018 – numéro 17
Le commerce sur la Seine
Fluctuat net mergitur ! La devise de Paris vient du lien originel de la ville avec son fleuve.
En effet, pendant de très nombreux siècles, Paris fut approvisionnée par le commerce fluvial. Davantage que par la route !
L’approvisionnement fluvial de Paris
Sur la Seine, les marchands apportaient du vin, du bois, du blé et du foin. Tout ce qui était nécessaire pour la vie au quotidien. Ces marchandises venaient de Bourgogne, de Picardie ou de Normandie (comme de Rouen dont le port est en illustration)
Le transport du vin
Venu de Bourgogne, le vin était apporté à Paris par les mariniers. C’était d’ailleurs en vin qu’ils étaient payés, au moment du déchargement au port de Bercy
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Le flottage du bois
Après avoir été coupé dans les forêts de l’est de la France, le bois était jeté directement dans l’eau. Il formait alors des trains de bois qui étaient dirigés jusqu’à Paris.
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Les travailleurs de la Seine
A Paris, les bords de la Seine étaient surtout occupés par l’activité des ports. Aussi, de nombreux travailleurs y passaient leurs journées, redoublant d’efforts
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Les ports de Paris
Au cours des siècles, les parisiens aménagèrent différents ports. Les premiers furent installés sur l’île de la Cité avec le port de Saint Landry. Sur les périphéries, on accueillait des marchandises moins fragiles (comme le vin à Bercy).
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En 1900, encore, le commerce fluvial parisien était totalement dédié au fonctionnement et l’approvisionnement de Paris. Il était alors à son apogée.
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A cette époque, l’activité portuaire commence à décliner dans Paris, pour rejoindre les banlieues, en amont comme en aval.
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