Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de quartier

Les barrières du long de la Seine

Les barrières du long de la Seine, à l’ouest de Paris, des espaces pour l’entrée en ville des marchandises venues de la Normandie et de la Bretagne

 

La barrière de Passy

A la barrière de Passy, on pouvait rejoindre Boulogne, en continuant le bord de la Seine. Le bal des Trois Couronnes se tenait là, ainsi que le restaurant, les Deux Sapeurs.

Ici aussi, l’architecte Le Doux était intervenu pour dessiner les bâtiments de l’octroi. Orné de douze colonnes, il comportait deux arcs et quatre frontons. Deux statues se dressaient : la Bretagne et la Normandie. En effet, c’était ici qu’entraient dans Paris les produits venus de l’ouest.

A ses débuts, la barrière s’appelait celles des Bons Hommes. Ce nom visait à rappeler alors le voisinage  du couvent des Minimes, fondé par un homme que Louis XI désignait comme bonhomme : François de Paule.

Ensuite, elle prit le nom de la barrière de la Conférence, en référence à une réunion organisée par Louis XIV pour afficher l’alliance avec l’Espagne.

 

La barrière Franklin

En poursuivant vers Chaillot, une barrière fut dédiée à Benjamin Franklin, en souvenir de sa venue à Paris en 1777. A l’occasion de cette visite, il installa le premier paratonnerre français sur un hôtel de Passy.

Ce fut enfin la République qui honora la barrière de son nom.

 

La barrière Sainte Marie

Elle devait son nom à un couvent voisin : la Visitation de Sainte Marie, fondé en 1652. Il gardait le souvenir de la prise de voile de Louis de La Vallière, première favorite de Louis XIV.

Plus tard, à la place du couvent, Napoléon fit dresser le palais du roi de Rome.

 

La barrière d’Iéna

Située en face du pont d’Iéna, cette barrière fut créée en 1845 pour remplacer celle de Sainte Marie. Comme pour la barrière de la Motte Piquet, les bâtiments furent dessinés par l’architecte M. Jay.

 

 

Sources bibliographiques :

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