Les cuisines publiques à la Révolution
Les cuisines publiques à la Révolution s’étalaient sur les quais de Seine pour restaurer les plus nécessiteux
La période révolutionnaire fut marquée par des pénuries et des grandes famines. Cette situation fut donc très difficile pour de nombreuses familles parisiennes sans le sous.
Afin de répondre à leur faim, des cuisines publiques furent donc installées à certains endroits de Paris.
Les cuisines publiques du pont au change.
On trouvait tout d’abord les premières cuisines publiques au plein centre de Paris, sur le pont au change. En réalité, ces installations débordaient déjà sur le quai de la mégisserie. Là, « des deux côtés des trottoirs, il y [avait] des cuisinières... » comme le rapporte Louis Sébastien Mercier dans le Nouveau Paris.
Les nécessiteux pouvaient trouver le soir, sur « une table octogénaire » des assiettes avec des harengs grillés, « saupoudrés de ciboule, arrosés d’un peu de vinaigre, le tout pour le billet de 15 sols. »
Ainsi, pour une petite somme, de nombreux parisiens trouvaient un peu de nourriture.
La place de Grève également, tout en étant un commerce lucratif
On retrouvait ces mêmes installations sur la place de Grève, devant l’Hôtel de Ville.
Ces cuisines attiraient du monde lors des périodes difficiles. Elles étaient aussi source de richesses pour ces restaurateurs. Certes le prix du repas était faible, mais ils étaient bien nombreux.
Aussi progressivement des échoppes de ce genre s’installèrent le long des quais. Pour un petit prix, on trouvait de la viande, du boudin, des œufs, en plus des premiers harengs.