Histoires de Paris

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Histoires d'immeubles

Les salles de théâtre sous Louis XIV

Les salles de théâtre sous Louis XIV : de plus en plus aménagées pour pouvoir accueillir plus confortablement

Au début du XVIIe siècle, Paris comptait un nombre de salles de théâtre très limitées, entre l’Hôtel de Bourgogne, le Petit Bourbon, le théâtre du Marais

Pendant le règne de Louis XIV, Richelieu participa à l’embellissement des salles, en se construisant pour lui-même un théâtre magnifique : le Palais royal.

Mazarin, lui emboita le pas, en aménageant la salle du Palais royal.

Le lustre du Palais royal

Sous Louis XIV, ces salles furent bien sûr exploitées. Dans les premières années, pendant lesquelles il vivait plus largement dans Paris, il fréquentait le Palais royal, le Petit Bourbon et le Marais.

Au Palais royal, il installa la troupe de Molière après qu’elle ait obtenu ses faveurs. La salle en profitant en récupérant du mobilier venu du Petit Bourbon. Ce dernier théâtre qui avait vu les Cours des roi précédents fut alors détruite pour laisser place à l’agrandissement du Louvre.

A la mort de Molière, le Palais royal fut donné à Lully qui y installa son opéra.

Mise en valeur et constructions d’autres salles.

D’autres salles furent à l’honneur. En effet, à la place d’un ancien jeu de paume, on avait construit une véritable salle rue Mazarine. Elle accueillit d’abord Lully, avant de permuter avec la troupe de Molière après sa mort.

Quelques années plus tard, on construisit la salle pour la Comédie Française, non loin de là, dans la rue des Fossés saint Germain. Ce qui est frappant c’est l’effort architectural qui fut retenu pour héberger la troupe du Roi. La façade était très travaillée, même si elle est moins majestueuse que le Palais royal.

Sous Louis XIV, on aménagea la salle des Machines. Sur l’idée de Mazarin, une vaste salle fut réalisée à l’intérieur du Palais des Tuileries. Elle était de taille grandiose, pour pouvoir laisser manœuvrer les machines destinées à placer les décors sur la scène. En outre, une autre machine permettait de changer la position du parterre devant la scène lors des Opéras.

Sources bibliographiques :

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