Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de parc

Les ponts du Jardin du duc de Chartres

Les ponts du Jardin du duc de Chartres : tous les styles pour traverser les eaux en agrémentant la promenade.

 

Dans le jardin du duc de Chartres, les rivières coulaient dans tous les sens. Alimentées par des pompes, elles coulaient du rocher du moulin pour rejoindre la  naumachie et son bassin.

Louis de Carmontelle, le concepteur du jardin au XVIIIe siècle, avait prévu de nombreux ponts pour les traverser… tout en leur donnant des noms évocateurs et jouant sur les styles.

 

Le pont des saules.       

Ce pont était situé à proximité du point haut des lieux pour les eaux : le moulin à vent. Grâce à lui, il était possible de rejoindre le chemin des vignes de Judée. Là, le promeneur pouvait trouver de l’abri face au soleil d’été.

L’eau qui passait sous le pont des saules venait du château en ruine et rejoignait ensuite le temple de marbre.

 

Le grand pont

Ce pont était situé à proximité de l’île des fleurs, légèrement en aval du rocher du moulin à vent. A cet endroit, la rivière filait ensuite vers l’est pour passer à côté du temple de marbre blanc

 

Le pont de la glacière

Le visiteur du jardin du duc de Chartres empruntait ce pont, pour poursuivre son pas après le minaret et de la vigne italienne. Il se trouvait alors dans un chemin menant à la naumachie.

 

Le pont de bois

Ce pont permettait de rejoindre la naumachie, bassin collectant toute l’eau du jardin. Ce petit pont se distinguait dans le paysage, avec ses balustrades. A ce niveau, le visiteur pouvait admirer une colonne nautique, à la romaine.

 

Les ponts chinois

Après avoir découvert les tentes tartares, les visiteurs étaient invités à se rendre vers le temple de marbre blanc. Pour cela, il fallait traverser le pont chinois, et contourner le bois irrégulier.

Toutefois, il n’était pas seul. En effet, on pouvait en voir aussi à proximité du pavillon principal, juste avant d’aller voir les tentes turques.

 

Sources bibliographiques :

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