Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Vies de travail

Les potiers

Les potiers, des petits producteurs du Moyen Age, et qui purent également devenir carreleurs au XVIIe siècle.

 

Les potiers, des producteurs locaux mais pour un usage domestique

Avec leurs statuts donnés dans le Livre des métiers, les potiers s’organisent en communauté depuis le Moyen Age. Travaillant dans leur ateliers, ils vendaient leur production dans les Halles. 

Ils se concentraient principalement sur de la poterie commune en terre

 

A cette date, la profession disposait des règles suivantes : 

  • 6 ans d’apprentissage, 
  • 40 sous pour l’accès à la maîtrise
  • 4 jurés, qui contrôlaient la production des potiers mais aussi les arrivages venant de l’extérieur de la ville.

 

Chez les potiers, le nombre d’heures travaillés était essentiel. Aussi, on permis de rajouter quelques heures de travail le matin et le soir pendant l’hiver sous l’éclairage de la chandelle, autorisation exceptionnelle à cette époque. 

Seuls les maîtres pouvaient tenir la roue à tourner. 

Pour des raisons de sécurité, on interdit en 1497 l’usage de four à poterie à l’intérieur de la ville.  

 

De son côté, la confrérie des potiers était installée dans l’église Saint Bon. 

 

Au XVIIe siècle, la publication du monopôle de carreleurs

En 1607, les statuts des potiers furent confirmés et on rajouta alors la production de carrelage

Pour ce faire, on leur réserva la terre de Gentilly et on leur donna le monopôle de la pose de ces carreaux. 

 

Sources bibliographiques : 

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