Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de parc

Le premier saut en parachute de l’histoire au Parc Monceau

Le premier saut en parachute de l’histoire au Parc Monceau : un test pour quitter en urgence une montgolfière

 

Nous sommes le 22 octobre 1797. Bien sûr le temps était encore révolutionnaire. La Terreur était terminée depuis longtemps. La France était dirigée alors par le Directoire.

Les avancées techniques initiée les décennies précédentes, reprirent.

Ce jour-là, au Parc Monceau, un parisien réalisa pour la première fois un saut en parachute : André Jacques Garnerin.

 

Qui était André Jacques Garnerin ?

Né le 30 janvier 1769 à Paris, André Jacques Garnerin fut un élève de Jacques Charles, connut pour avoir inventé le ballon à gaz.

Au temps de la Révolution, Garnerin était l’aérostier des fêtes publiques. De ce fait, il avait la charge de diriger les montgolfières qu’on faisait monter sur le ciel de la capitale alors.

 

Histoire des premiers sauts en parachute

Au début des années 1780, Louis Sébastien Lenormand, montpellierain, réalise de nombreuses expériences autour du parachute. Du haut de l’observatoire, cet élève de Lavoisier et Bertholet précipitait des animaux. De son côté, il n’osait pas trop se lancer de très haut. Il se contenta de le faire du haut d’un arbre.

On doit à Louis Sébastien Lenormand le nom de l’invention : quelque chose contre la chute ! Son ambition était de donner un moyen aux prisonniers des immeubles en feu de d’échapper du sinistre.

 

Cependant, ce fut Garnerin qui réalisa le premier vrai saut en parachute. En effet, il s’élança du haut d’un ballon. Cette expérience attira un grand nombre de visiteurs dans le Parc. Il était alors ouvert au public, même s’il n’était pas trop fréquenté, si loin du centre de la ville. Tous imaginaient le voir s’écraser ! Il s’en sortit, avec une entorse à la jambe.

Pour Garnerin, le parachute était vu comme un moyen de sortie en urgence des montgolfières en détresse. Il put ainsi préparer ses grands voyages qui l’emmena dans de nombreux pays d’Europe.

 

Sources bibliographiques : 

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