Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de Seine

Les ponts des expositions universelles

Les ponts des expositions universelles pour permettre surtout une meilleure circulation à pied, sur la Seine.

 

Les expositions universelles furent toutes l’occasion réalisées sur les bords de la Seine. Ainsi, elles furent elles aussi l’occasion de magnifier la plus grande artère de Paris.

 

Napoléon III fait construire deux ponts

Les ponts des Invalides et de l’Alma sont décidés pour l’exposition universelle de 1855. Le premier sera réalisé dans les délais. Le second ne sera livré qu’un an plus tard. Toutefois, le phénomène est lancé.

 

La passerelle de Passy, réalisation métallique pour l’exposition de 1878

Pour la troisième fois, Paris accueille l’exposition universelle en 1878. C’est la première pour la République.

Aussi, on construisit une passerelle métallique, à l’emplacement actuel du pont de Bir Hakeim, au bout amont de l’île aux Cygnes.

 

Pour 1900, de nouveaux axes sur la Seine

Tout d’abord, bien sûr, le majestueux pont Alexandre III. C’est pour l’exposition universelle de 1900 qu’il est réalisé, reliant l’esplanade des Invalides et les Champs Elysées. Il porte le nom d’un tsar russe en raison de l’alliance de la France d’alors avec la Russie. Il porte ainsi l’emblème des deux pays et porte fièrement les symboles de la Seine et de la Néva, le fleuve qui traverse Saint Petersbourg.

A cette occasion, un viaduc est construit sur la Seine : le pont Rouelle. Il visait à relier le site de l’exposition avec les voies ferrées de la petite ceinture.

On construisit aussi une passerelle entre les ponts d’Iéna et de l’Alma afin de circuler plus facilement : la passerelle Debilly. Métallique, elle affiche de beaux ornements ‘art nouveau’ sur ses culées.

 

Des élargissements pour les expositions

En 1900, le pont d’Iéna fut une première fois élargi par Daydé et Pillé. Toutefois, la réalisation ne fut pas assez solide. Il fallut recommencer dans les années 1930 pour préparer l’exposition internationale de 1937.

En 1925, pour l’’exposition des arts décoratifs, on supprima les trottoirs du pont de la Concorde. Il s’agissait alors de déporter la circulation du pont Alexandre III fermé pendant les festivités. Toutefois, impossible ensuite de restreindre ensuite la chaussée. Il fallut élargir le pont dans les années 1930.

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